Liberté sartrienne

Chaque personne est un choix absolu de soi

– Sartre, L’Être et le Néant

 

Il n’y a pas de déterminisme, l’homme est libre, l’homme est liberté

L’homme est condamné à être libre

L’existence précède l’essence

– Sartre, L’existentialisme est un humanisme

 

Suis-je existentialiste ? Peut-être…

Même la biologie semble donner raison à Sartre sur ce point.

J’agrée tout à fait à ces propositions – car il faut les considérer comme telles. Sartre définit lui-même cet existentialisme comme un humanisme, des idéaux de liberté.

Et ce sont aussi des idéaux de responsabilité : nous ne pourrions invoquer aucun déterminisme social, culturel ou religieux que ce soit pour expliquer nos choix. Ils nous appartiennent pleinement, ils sont irréductibles à notre existence, cette quête de sens qui s’impose à nos héritages : c’est l’existence (ce que nous faisons) qui détermine l’essence (ce que nous sommes, ou plutôt : ce que nous ne cessons de devenir).

Il s’agit donc de condamner l’homme à cette posture angoissante et inconfortable : être face à soi-même, sans aucun recours ni excuse.

 

Bien entendu, et très concrètement, ces thèses ne se réalisent jamais pleinement, pour aucun homme vivant ou ayant vécu : l’objectivité absolue, tout comme la subjectivité absolue, n’existent pas, et les héritages sont des résidus tenaces.

Pour ma part, je ressens cette idée d’absolue liberté comme la valeur suprême. Et mon idée est par conséquent de rapprocher un monde possible (utopie) de ces idéaux.

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