L’atelier du monde ne veut plus suer ! Ces fainéants de chinois se rebiffent et leur bol de riz quotidien ne les anime plus de la même ferveur au travail que du temps jadis !
La baisse de la rentabilité des usines chinoises et taïwanaises, c’est-à-dire, pour parler plus humainement, la hausse des salaires des ouvriers chinois (+30% de 2012 à 2014 dans la ville-industrie de Dongguan, hausse du salaire minimum dans la province du Guangdong de 143€ en 2010 à 229€ en 2015) et le plus grand niveau de revendication sociale (grèves, affrontements, syndicats, refus des nouvelles générations de travailler aux mêmes conditions stakhanovistes que leurs aînés) ont fait de la Chine une terre de désindustrialisation pour les produits bas de gamme.