Fuir. Fuir hier les Ceausescu, les Mobutu, les Pinochet… Fuir aujourd’hui les Bachar, les Afeworki, les Daech, les Boko Haram, les Shebabs…
Partir, la sueur salée, piétiner, vaincre le désert, on ne naît pas pour mourir emportés par les mirages du sable ; survivre et marcher vers la mer. Et grâce à la vie, espérer ; espérer : accoster sur l’autre rive de la vie et être accueilli les bras ouverts ! Être accueilli ! Nous sommes tous reliés les uns aux autres comme les fils d’une même toile d’araignée, n’est-ce pas ?
– David Gakunzi (article ici)
L’émigration ou la mort. Je ne parle donc pas de l’expatrié pour raisons éducatives, économiques ou fiscales. Je ne parle pas de celui qui a le bon passeport pour franchir les frontières, ou qui possède la bonne ambassade pour lui délivrer un visa en bonne et due forme.
Je parle bien ici d’émigration et pas d’immigration, c’est-à-dire que je prends dans cet article le point de vue du migrant, et non celui de l’accueillant. La problématique de l’accueillant est aussi importante ; elle sera traitée dans un prochain article.
Cette excellente vidéo du Monde (de la série Cartes sur Table, source ici) présente l’état des lieux des migrations subies de populations vers l’Europe :