Archives de catégorie : 1.2.1 Auteurs et Concepts

Liberté sartrienne

Chaque personne est un choix absolu de soi

– Sartre, L’Être et le Néant

 

Il n’y a pas de déterminisme, l’homme est libre, l’homme est liberté

L’homme est condamné à être libre

L’existence précède l’essence

– Sartre, L’existentialisme est un humanisme

 

Suis-je existentialiste ? Peut-être…

Même la biologie semble donner raison à Sartre sur ce point.

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Liberté pour Rousseau

L’obéissance à la loi qu’on s’est prescrite est liberté

– Rousseau, Le Contrat Social

Or, j’ai du mal à concevoir en quoi ce qu’une « loi » que l’on se prescrit engendre la liberté. J’ai l’impression que cette phrase s’adresse aux hommes qui manquent d’imagination, à ceux qui ont besoin d’une croyance, d’une foi, d’une religiosité bien réglée par des lois : religions déistes, athéisme, matérialisme, communisme, etc…

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Morale kantienne

Agis de telle sorte que tu puisses aussi vouloir que la maxime de ton action devienne une loi universelle

– Kant

C’est un bon départ, mais que je juge pourtant insuffisant si l’on souhaite définir une discipline morale intransigeante et objective.

Car le despote ou le fanatique pourraient retourner l’argument de Kant de cette manière :

J’agis de telle sorte que tous devront agir selon ma loi, devenue universelle

Je rapproche en outre cette notion de « loi » morale à la notion de liberté par la « loi que l’on se prescrit » de Rousseau, en ceci que l’utilisation du concept de « loi » pour définir les notions de morale (vertu) ou de liberté est une impasse car, en laissant l’individu face à lui-même et surtout à ses « principes », elle ne parvient pas à outrepasser le subjectivisme.

C’est pourquoi je pense que la vertu, comme la liberté, se trouvent dans un état de tension envers et contre le monde et soi-même, sans autre principe que la renégociation permanente de ses principes.

Discordance créatrice

Destruction leads to a very rough road but it also breeds creation.

– Red Hot Chili Peppers, Californication

(ma traduction : la destruction mène à un chemin semé d’embuches, mais elle engendre aussi la création.)

Inspiration schumpéterienne pour ce concept de « discordance créatrice » qui transpose au domaine des idées la « destruction créatrice » de l’économiste. Il ne s’agit d’ailleurs que d’un retour aux sources puisque, initialement, Schumpeter s’est lui-même inspirée de la pensée de Nietzsche pour aboutir à ce concept.

cit-schumpeter

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