Archives de catégorie : 1.2 (re)Définitions

Morale kantienne

Agis de telle sorte que tu puisses aussi vouloir que la maxime de ton action devienne une loi universelle

– Kant

C’est un bon départ, mais que je juge pourtant insuffisant si l’on souhaite définir une discipline morale intransigeante et objective.

Car le despote ou le fanatique pourraient retourner l’argument de Kant de cette manière :

J’agis de telle sorte que tous devront agir selon ma loi, devenue universelle

Je rapproche en outre cette notion de « loi » morale à la notion de liberté par la « loi que l’on se prescrit » de Rousseau, en ceci que l’utilisation du concept de « loi » pour définir les notions de morale (vertu) ou de liberté est une impasse car, en laissant l’individu face à lui-même et surtout à ses « principes », elle ne parvient pas à outrepasser le subjectivisme.

C’est pourquoi je pense que la vertu, comme la liberté, se trouvent dans un état de tension envers et contre le monde et soi-même, sans autre principe que la renégociation permanente de ses principes.

Toujours les cons !

Je ne me refais pas et poursuis dans mon « cycle con » (voir par ici notamment)…

Le temps ne fait rien à l’affaire, quand on est con, on est con !

– Brassens

Pour ma part, si j’ai encore plus d’aversion pour les jeunes cons que pour les vieux cons, c’est que leur DALY (« espérance de vie », c’est has-been, les gars !) va me les faire supporter plus longtemps !

Discordance créatrice

Destruction leads to a very rough road but it also breeds creation.

– Red Hot Chili Peppers, Californication

(ma traduction : la destruction mène à un chemin semé d’embuches, mais elle engendre aussi la création.)

Inspiration schumpéterienne pour ce concept de « discordance créatrice » qui transpose au domaine des idées la « destruction créatrice » de l’économiste. Il ne s’agit d’ailleurs que d’un retour aux sources puisque, initialement, Schumpeter s’est lui-même inspirée de la pensée de Nietzsche pour aboutir à ce concept.

cit-schumpeter

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Des cons et des imbéciles

Des cons qui osent tout et des imbéciles qui ne savent rien.

Le con a beau n’avoir aucun surmoi, cela ne l’excuse en rien de la pleine responsabilité de ses actes, car il est volontaire et actif dans sa démarche de tout oser. Il croit la plupart du temps en acquérir privilège, et pense aussi être capable de pouvoir tout surmonter. Il est sûr de lui, sûr de sa connerie en quelque sorte.

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