Puisque la science nous confirme (mais avait-on vraiment besoin de la science pour enfoncer une porte ouverte ?) que l’homme peut changer sa personnalité, on pourra se livrer à quelques travaux pratiques d’expression de nos libertés.
Si ce n’est déjà fait, allez lire ma définition des libertés ici. J’y énonce notamment que la liberté est la valeur la plus élevée pour moi. De ce fait, la recherche de l’état d’équilibre instable devient la vertu suprême en tant que processus de libération.
On pourra donc se livrer à quelques exercices visant à rejeter les extrêmes et rechercher la tempérance, pour se changer soi-même. Par exemple :
- Un croyant doit apprendre à douter, et un athée doit apprendre à croire.
- Si dans une société règnent le fait divers et l’immédiateté du divertissement, alors on devrait promouvoir la permanence des idées et la force créatrice de l’ennui.
- Si je suis un hériter, alors je devrais me séparer de ce qui m’encombre.
- Si je me mésestime, alors je devrais apprendre ce que je suis réellement.
- Si je suis un érudit qui a tout appris dans les livres, alors je devrais recommencer à apprendre par moi-même en faisant.
- Si on me confie le pouvoir de légiférer sur ce qui ne me concerne pas, ou d’établir des contraintes auxquelles je ne serai pas soumis, alors je devrais déléguer cette capacité à ceux qui en sont directement touchés.
- Si je suis volontiers dépensier et que j’hésite en ce moment à acheter quelque chose, alors je devrais attendre quinze jours. Si, au bout de quinze jours, je suis encore vivant, attendre encore quinze jours. Renouveler l’opération jusqu’à ce que mort s’ensuive. On constatera que l’on vivra vieux.
- Si l’on a pris des habitudes et si l’on ne pense alors même plus aux lois auxquelles on se soumet, alors penser comment modifier ces habitudes et étudier de possibles désobéissances à ces lois.
Je souhaite enrichir cette liste au fil du temps. Toutes les propositions sont bienvenues !