Archives de catégorie : Thèmes

Économie et sociologie : définitions instrumentalisantes, sciences embourbées

L’économie est l’art de faire de la politique en se cachant derrière des chiffres.

La sociologie est l’art de faire de la morale en se cachant derrière des chiffres.

Car on n’a jamais vu deux disciplines académiques être autant instrumentalisées que ces deux-ci.

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Pareto – science, morale et religion

Si vous saviez ce qu’est la science, vous sauriez que l’on ne peut pas en déduire une morale.

Si vous saviez ce que sont les hommes, vous sauriez aussi qu’ils n’ont nul besoin, pour adhérer à une morale, de découvrir des raisons scientifiques ; l’homme a suffisamment d’ingéniosité et de sophisme pour imaginer des motifs à ses yeux convaincants d’adhérer à des valeurs qui, en vérité, n’ont rien à voir avec la science et la logique.

– Vilfredo Pareto

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Mes libertés – travaux pratiques

Puisque la science nous confirme (mais avait-on vraiment besoin de la science pour enfoncer une porte ouverte ?) que l’homme peut changer sa personnalité, on pourra se livrer à quelques travaux pratiques d’expression de nos libertés.

Cerveau
Il est temps d’aller malaxer tout ça !

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Économie de mots : économie de cerveau !

T’es qu’un produit / de supermarket
T’es supermarkété / et superformaté
T’es configuré / et paramétré
C’est fou ! Tu plais !

Comme par la production mainstream, les originalités, les alternatives, les « curiosités » seraient-elles menacées par l’hégémonie du moteur de recherche international, Google ?

Car, en tant que moteur de recherche dominant (il suffit d’aller faire un tour ici, Google écrase la concurrence avec près de 90% de part de marché dans le domaine des moteurs de recherche sur Internet), c’est Google qui édicte les lois d’un « bon » référencement (ou SEO : Search Engine Optimization), c’est-à-dire les règles que tout site Web a fortement intérêt à respecter sous peine de ne pas arriver en bonne position dans les résultats de recherche.

Est-ce que ces règles, édictées unilatéralement par ce moteur de recherche, et fréquemment modifiées, tout comme l’obligation d’adopter de « bonnes pratiques » (toujours selon Google), n’inciteraient pas à une uniformisation du Web et restreindraient la créativité, aussi bien dans la forme que dans le fond ?

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Faim !

Découvert et lu Faim, de Knut Hamsun.

C’est, au 19ème siècle, l’histoire d’un écrivain que des échecs répétés ont réduit à la pauvreté et que la faim tenaille et rend fou – ou extralucide.

J’y ai trouvé la mémoire de mes dix-huit ans. J’écrivais

Dix-huit ans. Ne pas manger […] profonde lassitude, profond dégoût […] Manger, remède absolu, guérison totale. Manière de contrôler mon état maniaco-dépressif, termes que je hais.

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Conditionnement matérialiste : tous des ENUC ?

On connaît bien les ETP :

Equivalent-Temps-Plein

Terme qui en dit long sur la considération des Ressources Humaines pour la condition de l’individu au travail. L’interchangeabilité et la flexibilité étant des objectifs fixés par la Direction Générale à son Directeur des Ressources Humaines, la négation de l’individu et son remplacement par son Equivalent-Temps-Plein étaient inéluctables. (on dirait du Houellebecq, ce fabricant de prospectus pour le MEDEF)

Michel Houellebecq
L’expert en ressources inhumaines

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Les anti-valeurs de Kamel Daoud : une leçon fondamentale

Kamel Daoud (journaliste et écrivain algérien, victime d’une fatwa pour « apostasie et hérésie ») aborde dans un article du Point datant du 1er Janvier 2015 la notion de « pari pascalien de l’islamiste » dans laquelle j’observe en creux une analyse passionnante des mécanismes totalitaires à l’œuvre au sein de nombreux pays musulmans.

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L’Etat – ce monstre froid (Nietzsche) : comment changer le monde

Il y a quelque part encore des peuples et des troupeaux, mais ce n’est pas chez nous mes frères, chez nous il y a des États.

État, qu’est-ce que cela ? Allons ! ouvrez vos oreilles, je vais vous parler de la mort des peuples.

L’État, c’est le plus froid de tous les monstres froids. Il ment froidement et voici le mensonge qui rampe de sa bouche : « moi l’État, je suis le peuple ».

C’est un mensonge ! Ils étaient des créateurs ceux qui créèrent les peuples et qui suspendirent au-dessus des peuples une foi et un amour : ainsi ils servaient la vie. Ce sont des destructeurs ceux qui tendent des pièges au grand nombre et qui appellent cela un État : ils suspendent au-dessus d’eux un glaive et cent appétits.

Partout où il y a encore du peuple, il ne comprend pas l’État et il le déteste comme le mauvais œil et une dérogation aux coutumes et aux lois.

– Nietzsche, Ainsi parlait Zarathoustra

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Ma nourrice me tue ! – Témoignage d’un adulte que l’État voulait empêcher de quitter son giron

L’Etat-providence est-il une nourrice bienveillante ou une mère castratrice ?

En réalité, la réponse à cette question n’a que peu d’importance, car dans les deux cas, c’est notre responsabilité que l’on nous retire. Or :

La responsabilité est l’expression de la dignité humaine

Car si je ne suis responsable de rien, comment pourrais-je être digne de quelque chose ?

Pitié donc, ne nous laissez pas avec cet Etat-Fanny-au-gros-cul, qui ne fera de nous que de la mauvaise graine ! Freddie Mercury le chante si bien :

Left alone with big fat Fanny / She was such a naughty nanny. Heap big woman, you made a bad boy out of me !

 

 

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